Great Black Brussels - Clap de fin
Dix semaines durant, nous avons arpenté les rues bruxelloises à la rencontre de femmes qui portent haut leurs beaux projets. Toutes ont eu ceci de commun: créer leur propre système, leur propre place. Elles sont là où ne les attendait peut-être pas.
Notre volonté a été de mettre en lumière leurs initiatives aussi diverses que variées. Mais cela n'aurait pas été pareil sans l'aide précieuse d'Aurélie Mulowa de la plateforme Belgian Entrepreunoires et d'Igor T'serstevens, photographe passioné et formateur à l'EFP.
Aurélie, une femme de réseau
Pour notre série Great Black Brussels, il nous fallait choisir 10 spots, 10 personnalités. Aurélie Mulowa nous en a inspiré bien plus, elles sont pléthore...
Avec son réseau Belgian Entreprenoires, elle vise à valoriser et connecter un maximum de femmes noires entrepreneures de Belgique : bruxelloises, wallonnes et flamandes actives tous secteurs confondus. Aurélie cite Viola Davis qui déclarait dans son discours lors des Emmy Awards 2015 que "la seule chose qui sépare les femmes de couleurs de n'importe qui d'autres, c'est l'opportunité". Belgian Entreprenoires se veut être un catalyseur d'opportunités : visibiliser, connecter, simplifier, grandir ensemble.
Igor, le photographe et ses auditeurs
Nous rencontrons Igor parfaitement par hasard dans la boutique de Juliette Berguet, Orybany. Nous y sommes pour notre premier épisode de la série. Ils ont une réunion prévue, nous sommes en retard alors, Igor se joint à nous.
A cause de la crise actuelle, il est difficile pour ses élèves de trouver des stages, l'occasion de mettre en pratique la théorie. Alors, très vite, il saisit la balle au bond: pourquoi ne pas associer ses auditeurs au projet des Halles?
Auditeurs, c'est comme ça que l'on désigne les étudiants de l'EFP. Ce sont pour la plupart de jeunes adultes en reconversion ou simplement là pour parfaire des compétences. Pour les Halles, ce sont Alizée Clavaud, Michael Bolbotchan, Olga Filimonova et Valentine Capron qui se sont prêtés au jeu: les capsules vidéo, les portraits des entrepreneuses, ce sont eux!
Igor lui leur enseigne la photo. Son approche a toujours été de faire participer ses auditeurs à des projets réels plutôt qu’académique, "pour valoriser leur implication et énergie, ça permet également d’ouvrir ces horizons, sur la et les cultures qui nous entourent".
Igor est convaincu que "le gratuit rapporte plus que le pas cher" et la situation actuelle le confirme: "on a tous besoin ce petit côté d’entraide".