My mother is a fish
Sarah Murcia
Tandis que j’agonise n’est pas un requiem. C’est un enterrement sans deuil, une tragédie domestique dérisoire, portée à la puissance du grotesque par un Faulkner lâchant la bride à son écriture. C’est la saga d’un cercueil maternel brinqueballé et qui finit mal, balbutiée par un chœur de voix erratiques et désunies.
Contrebassiste, Sarah Murcia en arrache quelques lambeaux pour les lancer à cette bande qui déjà la soutenait dans un hommage aux Sex Pistols. Il fallait des jazzmen punks, et la gestuelle et la voix du grand Marc Tompkins, pour relever le défi. No future ? Si : celui du grand style.
C’est un roman presque choral où les voix se glissent les unes sur (et dans) les autres, où chaque chapitre se nourrit d’obsessions, de mots répétés comme des refrains ou parfois comme les phrases acérées d’un scherzo [...]. Jean-Guillaume Lebrun, La Terrasse
Une création musicale de
Sarah Murcia d’après le roman As I Lay Dying (Tandis que j’agonise) de William Faulkner
Contrebasse, basse et voix
Sarah Murcia
Voix
Mark Tompkins
Guitare
Gilles Coronado
Saxophone
Olivier Py
Batterie
Franck Vaillant
Piano et électronique
Benoit Delbecq
Conception et musiques
Sarah Murcia
Collaboration artistique
Fanny de Chaillé
Lumières
Luc Jenny
Son
Sylvain Thévenard
Une production de Jazz Musiques Productions.
En coproduction avec : l’Espace Malraux, scène nationale de Chambéry Savoie ; le Théâtre Molière, scène nationale de Sète et du Bassin de Thau ; et de la MCB°, scène nationale de Bourges.
Avec le soutien à la résidence de la Dynamo de Banlieues Bleues et du Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National.
Avec l’aide à l’écriture d’une oeuvre musicale originale du Ministère de la Culture ;
l’aide au projet de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île de France– Ministère de la Culture,
et avec le soutien de l’Adami, de la Spedidam et du CNV. (c) Copyright 2020, Faulkner Literary Rights, LLC. All rights reserved. Used with permission, The Literary Estate of William Faulkner, Lee Caplin, Executor” pour les textes originaux. (c) Copyright Editions Gallimard pour les textes de Tandis que j’agonise, dans la traduction de Maurice Edgar Coindreau.